Fondation Identité et Dignité

logo_fond_identite_dignite-f2923Constituée le 25 mars 2007 par Laurent Meeschaert, la Fondation Identité et Dignité est sous l’égide de la Fondation Notre Dame.

Objet de la Fondation

La Fondation « Identité et Dignité » a pour objet de :

    • Contribuer à la transmission et à la vitalité du patrimoine culturel et chrétien de l’Europe, notamment par l’aide à :
      • la rénovation d’œuvres d’art chrétiennes et de monuments religieux, classés ou d’un intérêt touristique majeur
      • des initiatives visant à diffuser la connaissance du patrimoine culturel et chrétien de l’Europe (exemples : par des conférences, des livres, des articles, des reportages,…)
      • des initiatives visant à informer sur les spécificités des religions chrétiennes, notamment au regard des autres religions
      • des écoles catholiques
      • des familles ou des élèves en difficulté financière afin de leur permettre de poursuivre leurs études à travers des bourses
      • des organismes proposant une formation à l’anthropologie chrétienne de la personne, à l’éducation affective et sexuelle
      • des personnes en difficulté sociale, pour leur permettre de participer à des pèlerinages ou à des sessions de formation
      • des familles chrétiennes persécutées, démunies et/ou exilées

 

  • Contribuer au respect de la dignité de toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle, notamment par l’aide :
    • aux associations apportant un soutien aux femmes enceintes en difficulté morale et matérielle, aux personnes en fin de vie, aux personnes handicapées et à leurs familles
    • aux organismes proposant une formation ou une réflexion sur les sujets concernant le respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle

 

Motivation au cœur de la Fondation Identité et Dignité

L’identité de l’Europe s’est élaborée dans la rencontre entre la philosophie grecque, le droit romain, la culture slave et la foi chrétienne. En particulier, l’Europe a grandi en se nourrissant des nombreux apports de ses racines chrétiennes : identité – et donc, dignité – de l’homme créé à l’image de Dieu, légitimité du mariage dans l’union entre un homme et une femme, juste distinction entre religion et pouvoir politique, dialogue entre foi et raison. Ces valeurs ont longtemps inspiré les modes d’organisation de la cité et imprégné la relation entre les personnes.

Or l’Europe traverse une grave crise d’identité, liée à la progression d’une

anthropologie sans Dieu et sans le Christ. (Ecclesia in Europa, Jean Paul II).

Le droit positif ne reconnaît plus l’existence de valeurs objectives – non négociables car essentielles à l’homme – au premier rang desquelles, la reconnaissance de la dignité de tout homme, de la conception à la mort naturelle.

Dans sa collaboration avec l’utilitarisme, le relativisme présente le visage de la tolérance mais nous ramène, de fait, à la loi du plus fort. Les mots comme « liberté », « dignité » et « compassion » sont souvent détournés de leur sens pour justifier des atteintes graves aux personnes. Les conséquences concrètes sont tragiques, notamment pour les plus faibles : si la valeur d’une personne ne se mesure qu’à l’aune de son efficacité apparente et immédiate, alors, quelle place accorder aux personnes handicapées ou en fin de vie ?

Ce mouvement n’est pas inéluctable. Évitant les écueils de l’idéalisme, de l’agressivité ou de la résignation, de nombreuses personnes, avec des charismes différents, œuvrent avec persévérance pour que soient réunies les conditions les plus favorables à l’accueil de la vie. Certaines agissent pour répondre à des situations de détresse urgentes. D’autres interviennent, en amont, dans la réflexion anthropologique, philosophique, politique et économique pour éduquer des hommes à la conscience libre, éclairer les intelligences, ouvrir les cœurs et donc, éviter à l’avenir la multiplication des situations d’urgence.

Dans une société abîmée par le relativisme et pauvre sur les plans culturel et spirituel, éduquer au Bien, au Beau, au Vrai est en soi un acte de charité. La Fondation Identité et Dignité se met au service de ces deux modes d’action, en apportant un soutien financier aux projets. Elle-même est susceptible de conduire des projets.

La Fondation Identité et Dignité a pour vocation de se porter

au cœur du drame vécu par l’homme contemporain : l’éclipse du sens de Dieu et du sens de l’homme […] En perdant le sens de Dieu, on tend aussi à perdre le sens de l’homme, de sa dignité et de sa vie (Evangelium Vitae, ch. 21).

En Europe, en particulier, « l’éclipse du sens de Dieu » se manifeste par l’oubli de ses racines chrétiennes.

La Fondation Identité et Dignité veut rappeler que la dignité de tout homme repose sur son identité d’être créé à l’image de Dieu :

Dieu créa l’homme à son image ; à l’image de Dieu Il le créa, Il les créa homme et femme (Genèse 1,27).

Elle s’enracine dans les encycliques Veritatis Splendor, Evangelium Vitae, Fides et Ratio, Deus caritas est ; dans l’Exhortation apostolique Ecclesia in Europa ; dans les livres Mémoire et Identité (Jean Paul II) et L’Europe de Benoît dans la crise des cultures (Cardinal Ratzinger).

Elle trouve aussi sa source dans les gestes simples et quotidiens d’amour apportés aux personnes handicapées.

La Fondation Identité et Dignité se confie tout particulièrement à l’intercession de la Sainte Vierge Marie, célébrée le jour de la fête de l’Annonciation. Le christianisme n’est ni un système, ni un territoire, ni une idée : à vocation universelle, il ne se réduit pas à la culture européenne ; le christianisme, c’est la rencontre de l’homme avec une Personne, avec Dieu fait homme. Transmettre le patrimoine culturel et chrétien de l’Europe, ce n’est pas cultiver la nostalgie de vestiges révolus.

Transmettre le patrimoine culturel et chrétien de l’Europe, c’est, avec gratitude, nous reconnaître dépositaires d’un trésor, facteur de justice et de paix. C’est, à partir de notre identité, garder la possibilité de dialoguer en vérité avec les autres cultures. C’est permettre à chacun d’entre nous et aux générations à venir de grandir librement, et dans la paix, dans une civilisation accueillante pour les plus faibles. Dans une civilisation qui, précisément, tiendra son nom de « civilisation » de ce qu’elle se sera donné les moyens de protéger les plus faibles.

Comment nous aider ?

Pour développer ses objectifs, la Fondation ne participe pas directement aux projets mais donne une participation financière aux associations partageant le même objet. Le conseil de la Fondation se réunit une fois par an pour répartir les dons auprès des associations, en fonction des demandes, des priorités et des moyens disponibles.

Particuliers ou entreprises, vous pouvez soutenir notre action en réalisant un don. La Fondation est exclusivement financée par des dons privés. Elle est animée par des personnes bénévoles ; les dons reçus sont donc reversés aux associations soutenues.

Déductions fiscales :

  • Pour les particuliers :
    • si vous êtes imposable sur le revenu, vous déduisez 75 % du montant de votre don jusqu’à 521 €. Au-delà de ce plafond, la déduction est de 66 % dans la limite de 20 % du revenu imposable, l’excédent pouvant être reporté sur un total de 5 ans maximum.
    • Si vous êtes assujetti à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), 75 % du montant de vos dons sont déductibles, dans la limite de 50.000 euros par an
    • Vous pouvez effectuer un legs ou une donation

Un reçu fiscal vous sera remis.

  • Pour les entreprises :

Le régime fiscal du mécénat permet aux entreprises assujetties à l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 60 % du montant des dons versés (dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires).

Contact

Fondation Identité et Dignité

28 rue Saint Lazare

75009 PARIS

contact-fid@orange.fr

01 44 70 19 09