Depuis le début de la crise sanitaire, le port du masque, le lavage régulier des mains et le respect des gestes barrières font partie de notre quotidien. Une série d’actions bien intégrées par la population mais qui deviennent autant de points de vigilance à l’échelle des associations confrontées à des achats obligatoires d’équipements. Des dépenses imprévues, parfois intégrées aux projets de séjours d’été des patronages parisiens, pour lesquelles la Fondation Notre Dame apporte déjà un soutien de 10 000 €.
Peu nombreux à leur réouverture, les enfants ont finalement repris le chemin des patronages. Une réalité vécue par le frère Rémi Gagnard, président du Groupe Amical Sportif de Clignancourt (GAC) dans le 18e. Éprouvés par plusieurs mois de confinement dans des logements souvent exigus et rassurés par les mesures de protection appliquées sur place, les parents ont progressivement été moins réticents à laisser leurs enfants fréquenter le patronage. Là aussi, la structure a dû effectuer de nombreux achats afin de respecter les différentes directives sanitaires données par l’Etat. Une reprise des activités d’autant plus coûteuse que les recettes ont fait défaut durant les deux mois d’arrêt forcé…
Les dépenses sont liées entre autre à l’achat de gel hydroalcoolique et de distributeurs de gel pour tous ainsi que de gants et de masques pour protéger les animateurs dans chaque salle d’activités. Le GAC s’est également équipé en aspirateurs professionnels et en distributeurs de serviettes en papier. Ces acquisitions permettent ainsi au patronage de se moderniser tout en respectant les normes sanitaires. Les fournitures achetées serviront également lors du camp, maintenu cet été. Un matériel déjà testé et approuvé par les jeunes, leurs parents et les encadrants !
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