En 2017, La Fondation Notre-Dame apportera à nouveau son soutien à des projets d’éducation et de solidarité. Voici 12 projets en faveur des plus fragiles qui ne pourront pas aboutir sans votre aide !
Aider les jeunes
Permettre à 600 enfants ou adolescents de devenir des adultes libres et heureux. Pour poursuivre sa mission, la Maison des Jeunes de la paroisse Saint-Vincent de Paul, située dans le 10ème arrondissement de Paris, a besoin de locaux neufs.
Lieu éducatif irremplaçable pour les enfants en fragilité sociale, scolaire ou familiale, la nouvelle Maison Saint-Vincent de Paul leur offrira 2 600 m2 pour les activités éducatives, sportives et culturelles. Les travaux débuteront en juin 2017 pour une livraison début 2019.
En réalisant ce beau projet architectural, nous ferons de cette Maison un lieu chrétien rayonnant et moderne…
Lorsque je suis arrivée ici il y a quatre ans pour me mettre au service de l’éducation des jeunes, j’ai immédiatement perçu à la fois l’ambiance chaleureuse et accueillante qui régnait à la maison Saint-Vincent de Paul, et le besoin d’une vision porteuse d’avenir.
Cette énergie contraste fortement avec les contraintes que nous imposent ces locaux trop petits et inadaptés au développement de l’association, laquelle propose à plus de 600 jeunes du quartier un vaste éventail d’activités éducatives épanouissantes.
Ce projet d’un bâtiment neuf aussi fonctionnel qu’esthétique insuffle à tous, et en particulier aux jeunes en difficulté d’insertion que nous intégrons dans nos équipes, une envie de se dépasser pour être à la hauteur de ce nouveau cadre !
Cécile Robilliard – Directrice de la maison Saint-Vincent de Paul
La maison Saint-Vincent de Paul a été mon tremplin vers l’emploi…
En 2014, j’ai quitté le système scolaire sans diplôme, et après quelques mois d’intérim, je suis resté livré à moi-même sans rien faire. Je suis arrivé à la maison Saint-Vincent de Paul par hasard. Au contact des enfants, grâce à l’accueil et à l’écoute de l’équipe, je me suis découvert moi-même et j’ai pu commencer une formation diplômante en animation sportive.
Je suis supermotivé !
Bougary – 21 ans
Depuis que je suis à l’aide aux devoirs, j’ai énormément progressé.
Comme personne ne pouvait m’aider pour mes devoirs à la maison, ma cousine Mariem m’a parlé de la maison Saint-Vincent de Paul. Les bénévoles sont très gentils et à l’écoute. Depuis que je viens ici, je comprends mieux les cours et cela me donne envie d’apprendre encore plus.
Yasmine – 13 ans
Soutenir les gens de la rue
Vivre dans la rue est un calvaire quotidien. Faim, solitude, manque d’hygiène, humiliation, la souffrance est autant morale que physique. Des équipes tendent la main aux gens de la rue et les aident à s’en sortir.
Ce séjour à Rome m’a redonné le goût de vivre.
Merci pour ce séjour qui restera à jamais comme un moment lumineux, transformant, bouleversant, intense.
Nous avoir rassemblés dans un camping a été une idée géniale.
Et la prière du pape François, son humilité, cela nous a tous profondément touchés. Que d’amour !
Aline – Participante à un séjour de rupture à Rome
Quand j’étais dans la rue, j’avais toujours idée que je m’en sortirais…
Dans la rue, je cherchais à rester propre, par respect pour ma maman qui pourtant ignorait tout. Je ne voulais rien demander à personne. Mais j’ai fini par venir aux permanences d’accueil, pour discuter. Un jour, ils m’ont trouvé une colocation. Mieux, depuis octobre, je suis dans un petit studio. Chez moi !
Yannick – Ancien de l’accueil de jour Gare du Nord
À Paris, nous sommes des ombres. À la campagne, on nous regarde comme des hommes…
C’est un vrai bol d’air pour moi de pouvoir quitter la rue et de retrouver la nature pendant ces séjours de dynamisation. Prendre le temps de marcher seul dans un champ, partager un bon repas avec des amis, s’endormir en silence dans un lit chaud, ce sont des habitudes oubliées qu’on ne peut retrouver qu’ici.
Félix – Accueilli une semaine à Auvers-sur-Oise
Merci pour tous ces sourires…
Ces dernières années, je me suis complètement isolée. Et puis un jour, deux personnes sont venues me voir dans la rue et m’ont souri. Elles m’ont souri chaque semaine depuis un an. Je me sens bien grâce à vos sourires, votre travail n’est pas inutile.
Marie – Rencontrée lors de maraudes de rue
Aidez-nous à financer ces projets !
© Aux Captifs, la Libération / DR / Gérard Bosman / Martine Godard