Dans le contexte de la pandémie liée au Covid-19, nombreux sont les personnels soignants se retrouvant confrontés à une pénurie d’habits techniques indispensables à l’exercice de leur mission auprès des malades et des plus fragiles.
À Paris, 10 maisons de soins accueillant des personnes âgées et des personnes porteuses de handicap ont pu être identifiées comme nécessitant une aide dans ce domaine.
Afin d’assurer la fourniture des 500 blouses dont ces structures ont besoin, des bénévoles se sont proposés. Pour renforcer cette équipe, six femmes issues de la prostitution, accompagnées par l’association Aux Captifs, la Libération (6e) et suivant les cours de couture de l’Atelier Bakhita, se mobilisent 4 jours par semaine pour confectionner ces vêtements qui font tant défaut aux personnels soignants.
Ces femmes sont toutes dans une démarche de stabilisation et de régularisation de leur situation : 4 ont intégré un parcours de sortie de prostitution et 5 d’entre elles ont un projet d’insertion via l’atelier de couture Bakhita. Afin de leur permettre de se nourrir et de payer leurs dépenses essentielles, elles perçoivent une contribution financière en contre-partie de leur travail de couture.
Le soutien de la Fondation Notre Dame à hauteur de 3 500 euros permet de financer la contribution financière apportée à ces 6 femmes en réinsertion qui contribuent à l’aide aux personnels soignants.
© Aux Captifs, La Libération