Fondée en 2012, l’association Carton plein 75 (18e) s’est donnée pour objectif de fournir une source d’activité et de revenus à des personnes éloignées du marché du travail, de déployer cette activité autour de la collecte, du tri, du conditionnement du carton et de développer des activités de logistique et de transport à vélo.
Pour mener à bien cette mission, l’association a intégré dès 2013 le dispositif « Premières heures » mis en place par la ville de Paris. Celui-ci permet d’accueillir des personnes ayant connu la rue en leur proposant de reprendre, à leur rythme, une activité rémunérée en fonction de leur temps de travail.
Une soixantaine de personnes accompagnées chaque année par l’association viennent ainsi collecter, recycler et vendre des cartons entre 6 et 12 heures par semaine. Cette activité permet aux personnes à la rue ou ayant connu la rue de retrouver confiance en elles et en leurs capacités pour entamer, avec les travailleurs sociaux, un accompagnement vers la réinsertion : démarches administratives concernant la santé, le logement, la reconnaissance de handicap, le retour à l’emploi…
Accueillies pendant un an au sein du dispositif, ces personnes accomplissent diverses tâches : tri et valorisation des cartons, préparation des commandes (pour les déménagements), accueil des clients, livraison à pied ou à vélo, bricolage… En parallèle, elles bénéficient de l’accompagnement social, ainsi que de différentes propositions de formation (conversations en français, formation aux cycles…).
Afin d’enrichir le parcours de formation, l’association souhaite y ajouter des enseignements techniques, en ayant recours à des prestataires extérieurs : cours de français, ateliers pour l’apprentissage des outils numériques (smartphones, tablettes), initiation à l’art-thérapie notamment.
En soutenant ce projet pour un montant de 5 000 euros, la Fondation Notre Dame contribue au financement de ces formations techniques. 60 personnes suivies par l’association pourront bénéficier d’un parcours plus riche et répondant à leurs problématiques, favorisant ainsi leur réinsertion sociale et professionnelle.
© Lucien Lung